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Bourgogne : le Domaine Sorin Coquard de Pierre Sorin

Sommaire

Jeune vigneron plein d’ambition, Pierre Sorin nous fait part de sa passion pour la Bourgogne !

 

Quel a été votre dernier vin coup de cœur ?

 

Pierre : Je suis tombé amoureux d’un Pommard 1990. En plus d’être exceptionnel, il date de mon année de naissance et je l’ai dégusté pour le mariage d’un ami.

Il était élégant, évolué, rond, souple… bref rien à redire. Toutes les conditions étaient rassemblées pour qu’il me plaise.

Quel est pour vous l’accord met & vin parfait ?

 

Un Bourgogne Côtes d’Auxerre blanc de chez nous, accompagné de petits champignons revenus à la poêle, un blanc de poulet de la région, mélangez avec un peu de crème et relevez le tout avec une persillade. Un riz nature à côté et je vous assure que vous décollez.

Que vouliez-vous faire avant d’être vigneron ?

 

J’aime être dehors et « bricoler la terre ». Je pense que tout bon vigneron aime ce qui se passe avec la nature et ses raisins. Si je n’avais pas fait vigneron, j’aurais aimé faire pousser des choses. J’aurais été céréalier par exemple.

Quel est votre plus beau souvenir de vigneron ?

 

Personnellement, ça fait seulement deux ans que je suis à la tête de mon domaine. Je dirais que mon plus beau souvenir est ma première récolte. Ma première année de travail qui se concrétise par ma première vendange a été ma plus belle récompense.

À quelle période de l’année vos vignes sont-elles les plus belles ?

 

Pour moi, les vignes sont sublimes vers la fin du mois de Juillet. Le relevage est terminé, les vignes sont belles et toutes droites. La terre est labourée et propre. Rien ne dépasse. Ça semble perfectionniste au premier abord, mais c’est ce qu’il faut pour que la vigne exprime son plus beau raisin. Ce n’est pas facile pour que les vignes soient belles partout, mais c’est ce que nous essayons de faire.

Si vous donniez un adjectif qualificatif à votre vin, lequel serait-il ?

Notre vin est nerveux et plein de caractère. C’est le cépage du sauvignon qui crée cette tension dans le vin.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune vigneron ?

Il faut taper dans la butte ! Il ne faut jamais se décourager et ne jamais lâcher prise Quand j’ai commencé ma propre aventure, je savais que j’allais devoir me consacrer entièrement à mes vignes et c’est ce que je fais depuis deux ans maintenant. C’est un travail ou il faut de la patience, du courage et de la persévérance.

Pour qui faites-vous votre vin ?

J’ai eu la chance de baigner dans le milieu du vin et j’ai tout de suite découvert ce monde de bons vivants et de passionnés. Je crée mon vin pour le faire découvrir aux personnes qui ne connaissent pas ce milieu.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Mes parents ont un domaine reconnu. J’ai voulu créer mon propre projet pour prouver que j’étais capable de travailler seul et que je n’avais besoin de personne pour être un vrai vigneron. Mais je reste admiratif du vignoble familial (Domaine Sorin Coquard) et je souhaite dans le futur intégrer mon domaine et reprendre l’affaire globale pour continuer d’écrire l’histoire que mes parents ont commencée.

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De Jeanne Fleury

Bloggeuse passionnée de vin, je parcours les vignobles de France et vous partage le meilleur du vin et des traditions.

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