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Des occasions pour boire du vin, il y a des centaines. Mais comment savoir quel vin choisir en fonction de l’occasion ? Difficile de s’y retrouver : vin rouge, blanc, rosé ? Tranquille ou effervescent ? Sec ou doux ? Pour y voir un peu plus clair, voici quelques exemples d’occasions qui reviennent régulièrement dans nos vies, et quelques pistes pour savoir quel vin servir.
Apéritif dinatoire entre amis : le vin blanc sec
Vendredi soir, le week-end est là, les amis arrivent pour fêter la fin de semaine. Au programme : apéritif dinatoire. Version travaillée : verrines, mini pizza, feuilletés, mini cakes, samoussas. Ou version simple : chips, saucisson, pâté.
Première version, on cherche un vin qui peut facilement s’accorder avec plusieurs « plats » et plusieurs goûts. Les convives vont passer du poisson à la viande, en mangeant quelques légumes ou des mini-sandwichs. Face à la diversité du repas, on opte pour un vin blanc sec en mode « apéritif » : un Chablis par exemple. Frais, sec, minéral, un peu acide. Un peu moins tendu, on peut opter pour un Graves blanc, aromatique et bien vif. Autre option : le rosé. De plus en plus apprécié, même hors été, le rosé est une très bonne alternative car il s’accorde avec presque tout ! A la croisée du blanc et du rouge, on peut l’envisager sur du saumon, de la volaille, des légumes frais, des dips.
Pour la version « simple » de l’apéro dinatoire, plus franchouillarde et terroir, partons plutôt sur un vin rouge. Il s’accordera parfaitement aux charcuteries et fromages qui jonchent la table et accentuera la partie « dinatoire » de l’apéritif. Les vins rouges de Loire semblent tout indiqués pour ce type de moment : fruités, vifs, pas trop lourds, les vins issus de Cabernet Franc ou de Pinot Noir trouveront bien leur place. On pense au Chinon ou au Saint-Nicolas-de-Bourgueil par exemple. L’Alsace, bien que connue pour ses vins blancs, offrent des vins rouges peu tanniques et légers qui pourront également bien se marier avec la charcuterie, surtout sèche, qui a tendance à durcir les tanins du vin et rendre l’ensemble peu digeste.
Déjeuner du dimanche en famille
Aaaah le déjeuner familial du dimanche ! Vous aussi vous connaissez le traditionnel poulet rôti ? C’est probablement le plat le plus emblématique de nos week-ends. Avec lui, tout est permis : vin rouge ou vin blanc, tout dépendra des goûts personnels ou des envies du moment.
Le poulet rôti, s’il est bien fait, se veut à la fois tendre et croustillant. Souvent accompagné de pommes de terre fondantes, le poulet, cuisiné classiquement, appelle le vin blanc où les notes vives, acides et fruitées viendront relever le plat, sobre et léger en goût. Direction la Loire avec un Vouvray sec par exemple, ou un Touraine. Les vins d’Alsace aussi, issus du cépage Riesling, peuvent apporter beaucoup au plat.
Dans sa version un peu plus originale, badigeonné à la moutarde ou accompagné d’herbes ou bien d’ail, le poulet supporte très bien un joli vin rouge. Il ne faudra cependant pas partir sur une version trop puissante du vin qui risquerait d’écraser le plat. Des vins rouges fins mais tout de même aromatiques comme des Beaujolais, des Côtes du Forez ou des Bourgogne seront bien adaptés.
Le cadeau pour marquer le coup : le grand vin de garde
Offrir une belle bouteille. Voilà un cadeau éclairé pour tout amateur de vin. Mais aussi pour n’importe quelle personne à qui l’on souhaite faire un cadeau qui marque. Car une bouteille de vin, si elle est bien choisie, en plus d’être la promesse d’un délicieux moment de dégustation futur, est un symbole. Symbole de savoir-faire, de richesse culturelle, de valeur.
Toutes les occasions sont bonnes pour offrir une bouteille de vin : un anniversaire, un départ à la retraite, Noël, une date importante, un cadeau de remerciement… Encore faut-il offrir la bonne bouteille !
Exit les petits vins de tous les jours que l’on aime sortir à l’improviste pour un apéritif ou un dîner, ici on table sur la grande bouteille, le vin qui en impose, et surtout, qui se garde. Sachant ça, certaines régions viticoles françaises se démarquent rapidement : Bordeaux, la Bourgogne ou le Rhône viennent facilement en tête. On y trouve de grands vins rouges, aptes au vieillissement. De nombreux châteaux possèdent une renommée qui permettra d’assoir la valeur du cadeau. Pour les plus amateurs et les plus courageux, il est aussi possible d’offrir une bouteille moins « prestigieuse », dans le sens, moins « connue ». Aller dénicher le petit vigneron qui ne produit que 350 bouteilles par an, qui peut-être a fait le choix de sortir des obligations de son AOC pour laisser libre cours à ses envies et son imagination, et qui reste encore confidentiel : voilà une idée séduisante également.
Autre option pour un joli cadeau : le Champagne. Incontestablement festif et luxueux, le Champagne marque les esprits et représente la valeur sûre. Comme pour le vin, deux options : choisir une marque reconnue, véhiculant une image de qualité, ou choisir un Champagne de vigneron au profil plus atypique, moins consensuel. Ce dernier sera à réserver au véritable amateur de vin, au risque de ne pas être reconnu à sa juste valeur.
Dans tous les cas, lorsque l’on parle de cadeau, le format devient très important. Une belle bouteille c’est bien, un magnum, c’est mieux ! Format exceptionnel, qui retient les regards et les souvenirs, le magnum est résolument le format festif.
Vous voilà maintenant un peu plus équipé pour faire votre choix de vin en fonction des occasions qui se présentent à vous.