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Le gratin dauphinois…simple mais tellement bon !
Le gratin dauphinois a été mentionné pour la première fois le 12 juillet 1788 par le général du Dauphiné, lors d’un dîner offert aux officiers municipaux de la ville de Gap, située dans le Dauphiné, dans le Sud-Est de la France.
Grand classique de la cuisine française, le gratin dauphinois est pourtant un plat en toute simplicité ! En effet, la version d’origine ne mentionne que des pommes de terre, du lait et de l’ail. On retrouve aujourd’hui des versions avec de la crème, de la noix de muscade ou encore différents fromages pour faire gratiner le dessus du plat.
Peu importe la version que vous choisissez de réaliser, ce qui compte surtout est la qualité des pommes de terres, qui doivent être ni trop dures, ni trop fermes. Les Monalisas, les Nicolas et les Charlottes sont idéales. Et que vous y mettiez du fromage ou non (c’est un crime pour les puristes…), le gratin dauphinois est souvent sublimé par un bon vin.
Quel vin pour accompagner un gratin dauphinois ?
En plat principal, on cherche à compenser le côté riche et fondant du gratin, ce qu’un vin blanc vif fera parfaitement. Une vin blanc de l’AOC Roussette-de-Savoie est idéal. Ce vin a une robe dorée ou paille. Le nez offre des senteurs de fleurs blanches et des notes grillées, légèrement sur les fruits secs. La bouche est fraîche et vive, dotée d’une belle longueur.
Si le gratin dauphinois accompagne une viande rouge, on se tourne plutôt vers un vin rouge fruité.
Un Côtes-de-Brouilly sera très harmonieux. Ce vin du Beaujolais est élaboré à partir du gamay, et offre une robe grenat. Le nez diffuse des fragrances de fruits rouges, de violette et de poivre. Au palais, on a l’impression de croquer dans le raisin frais, le vin est charpenté et vif.
Vous pouvez aussi essayer un Arbois rouge. Ce vin du Jura a une robe rubis clair. Le nez est dominé par les fruits rouges, qui se prolongent en bouche, pour laisser la sensation d’un vin fruité et léger, très agréable et facile à boire.