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« Les rieslings blancs, on les trouve souvent en Alsace » nous dira-t-on ! Et bien figurez-vous que non, puisque l’Allemagne, les États-Unis ou encore la Roumanie cultivent ce cépage en bien plus grande quantité que la France. Cependant, une caractéristique commune ressort : les Riesling sont très peu présents dans les vins d’assemblages. Faisons aujourd’hui un bref aller-retour sur un cépage cité comme un des plus prestigieux au monde.
Le Riesling dans le monde
En France, la majorité des parcelles qui cultivent le Riesling se situent sur les coteaux des collines sous-vosgiennes. Les parcelles sont généralement plutôt inclinées, ce qui a des conséquences sur l’absorption en eau des cèpes lors des précipitations. Le Riesling est quasi exclusivement élevé en Alsace ou en Moselle.
En Allemagne, le Riesling fut traditionnellement très moelleux. En revanche, de nos jours, les Allemands aiment aussi déguster des riesling secs et demi-secs, très puissants. Les vins allemands sont certes très méconnus des français, mais les bouteilles peuvent assez vite devenir très chères ! On retrouve aussi de très bons Riesling en Australie là où les climats sont plus doux. Le domaine Grosset est un exemple très concret de la notoriété des Riesling australiens. On retrouve aussi des Riesling en Nouvelle-Zélande, pays qui, décidément, ne cesse de proposer des vins de très grande qualité. On peut notamment citer le domaine Pegasus Bay.
Dégustation
Beaucoup de grands crus d’Alsace sont composés de Riesling, mais en plus de ces vins de garde exceptionnels, on retrouve aussi des Riesling moelleux ou demi secs. Il y en a donc pour tous les goûts ! A la vue, les Riesling sont souvent jaune pâle très translucide avec des reflets verts. Ils peuvent donc être confondus avec les vins de Loire. En revanche, en bouche, lorsqu’ils sont très jeunes, les Riesling sont souvent perçus comme « sur le fruit ».
Et seulement après quelques années de garde, le vin exprime pleinement sa maturité avec une minéralité à en faire pâlir les Chardonnay. En bouche toujours, on retrouve des arômes de citron, de pêche, et on peut parfois ressentir des notes d’hydrocarbures (de pétrole). C’est un marqueur très spécifique du Riesling ! Finalement, les grands Riesling auront un très bel équilibre entre les arômes de fruit, la minéralité, l’acidité maîtrisée et la persistance des arômes en bouche.
Accords mets et vins
Encore faut-il associer le Riesling avec les bons plats si l’on veut le déguster comme il se doit. Un Riesling pourra en effet s’accorder parfaitement avec les viandes légères comme la volaille ou le poisson et les fruits de mer. En revanche, un vrai alsacien vous dira de le déguster avec du jambon fumé ou de la choucroute. Enfin, les Riesling vendanges tardives pourront très bien se déguster avec des desserts comme les crèmes brûlées ou les sorbets fruités. Si vous avez un budget serré, vous pourrez vous offrir pour une quinzaine d’euros le Riesling alsacien « vieilles vignes » de Jean Luc Meyer. C’est une bonne bouteille (et bio en plus !) pour pouvoir commencer à boire des Riesling.