Une Histoire de Tradition et d’Excellence
Fondée en 1906 à Aÿ, au cœur de la région champenoise, Champagne Lallier puise ses racines dans un terroir exceptionnel. Depuis sa création, la maison Lallier s’est attachée à respecter les traditions champenoises tout en innovant pour créer des champagnes d’exception.
Au fil des années, Champagne Lallier a gagné en reconnaissance et en notoriété, tant auprès des connaisseurs de vin que des critiques. Les vins de la maison sont souvent salués pour leur élégance, leur équilibre et leur capacité à refléter le terroir exceptionnel d’Aÿ.
Fort d’une impressionnante carrière dans les plus grandes maisons de champagne, le chef de caves Dominique Demarville nous accorde son interview:
Comment est née votre passion pour le Champagne ?
Ma passion pour le Champagne est née en Octobre 1985 très exactement, date de mes premières vendanges. J’ai trouvé ça fabuleux. J’ai visité les caves, le vignoble, tout m’a plu. J’ai décidé de faire mes études dans le Champagne.
Quel a été votre parcours scolaire ?
Il s’agit d’un parcours en trois grandes étapes. Je voulais travailler dans l’agriculture, en tant que passionné d’élevage. J’ai donc fait un bac agricole. Ensuite, après cette première vendange, je découvre l’univers du Champagne et m’oriente vers un BTS viti-œno à Avize, pendant 2 ans. J’avais envie de travailler assez vite mais le directeur de l’école me pousse à poursuivre un diplôme d’œnologie à Dijon. J’en sors en 1990 pour un an de service militaire.
Et votre parcours professionnel ?
À l’issue de mon service militaire, j’ai intégré la maison Gonet au Mesnil-sur-Oger pendant 2 ans, puis j’ai travaillé chez Bauget-Jouette à Epernay. Je rentre chez G.H. Mumm en 1994 pour 12 ans, que je quitte pour Veuve Clicquot, chez qui je reste pratiquement 14 ans.
Aujourd’hui chez Lallier, cela fait plus de 30 ans que je poursuis ma carrière en Champagne.
Une anecdote à nous partager sur votre parcours professionnel ?
Je rencontre un jour, aux États-Unis, un monsieur qui avait fait coudre, dans sa doublure de veste, des emplacements où il y rangeait des bouteilles de Veuve Clicquot. Je suis impressionné par l’ « effet Champagne ». Le Champagne, partout dans le monde, fait briller les yeux. C’est une chance pour nous que les gens soient tant amoureux du Champagne, et qu’il soit autant connu à travers le monde.
Quel est votre plus beau souvenir professionnel ?
Ma rencontre avec Jacques Péters, qui m’a fait confiance. Je rencontre l’ancien chef de caves de Veuve Clicquot la veille de Noël, il me propose de le rejoindre pour travailler à ses côtés avant qu’il n’arrête son activité. Je sais dans l’instant que je lui répondrai « oui » une semaine plus tard.
Quel conseil donnerais-tu à un jeune chef de caves ?
De ne pas prendre la grosse tête, de rester humble et de garder les pieds sur terre. C’est un métier qui nous expose beaucoup, où nous sommes très sollicités. C’est très important de rester accessible, de partager sa passion et de ne pas devenir imbuvable.
L’accord mets et vins parfait, selon vous ?
Je pense qu’il n’y a pas d’accord parfait. Il y a seulement le plaisir que l’on s’autorise.
Il faut démystifier l’accord mets et vins. L’accord parfait, c’est celui où l’on se fait plaisir. Moi, ce que j’aime avec le Champagne, ce sont les coquilles Saint-Jacques. Mais c’est très personnel.
Quels sont les prochains défis de la Maison Lallier ?
Réussir à se faire connaitre au niveau international, et garder ce cap et cet esprit de qualité. Tels sont les défis de la Maison Lallier.
Passionée de vins
