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Pour Marc, le vin c’est la vie, et ses flacons sont parfaits pour embellir la nôtre. Ce languedocien a hérité l’amour des vignes de son grand-père. Hors des conventions, il fait son vin à son image, et c’est ce qu’on aime ! On retrouve dans ses flacons une histoire d’amour entre un homme et son terroir. À travers ses vins, Marc partage tout !
Parlez-nous de votre démarche BIO
MV : Travailler naturellement les vignes était tout simplement une évidence. Une philosophie de vie. Car ne boit-on pas le vin que l’on produit ?
Ce fut, cependant, une démarche longue et pas toujours évidente… Seul, travaillant pour une coopérative, il m’aura fallu attendre 1992 pour lancer ma propre cave. Pas à pas, épaulé, le domaine obtient la certification, à l’aube du XXIème.
Mais, ne pensez pas que je sois extrémiste ! Je ne dis pas que je ne reviendrai jamais à une agriculture plus conventionnelle… si mon exploitation était en péril.
Antonyme, Maghani, Une et Mille Nuits, Ivresses… Comment choisissez-vous les noms de vos cuvées ?
J’ai choisi des noms parfois provocateurs, souvent à double sens… Certains évoquent les origines perses et orientales de la vigne, d’autres défendent les bienfaits du vin face à un lobby anti-alcool… Je m’amuse, je ne cherche pas des noms originaux pour faire vendre. Je suis un vigneron avant tout, un passionné, je ne suis pas un commerçant.
Que pensez-vous du millésime 2016 ?
Magnifique, tout simplement ! C’est le plus beau millésime que je n’ai jamais vinifié. Du fruit, de la fraîcheur, de l’élégance et de la finesse.
Sauriez-vous nous décrire vos vins en 3 mots ?
Équilibre, fraîcheur et complexité sont les maîtres mots ! Ce que j’aime, ce sont les vins qui ont de la personnalité, du caractère. Des vins standardisés, aseptisés, trop boisés ou bien suivant la mode macération carbonique du Sud*, ce n’est pas mon truc. Moi, je trouve ces vins ennuyeux !
Mais le mieux reste d’en discuter autour d’un verre au domaine.
* La macération carbonique : désigne une technique de vinification dédiée aux vins rouges dits « primeurs » qui consiste à placer les baies de raisins dans une cuve à l’abri de l’oxygène. L’extraction des arômes, plus rapide, permet de produire des vins plus légers, plus fruités et moins tanniques. Le Beaujolais nouveau en est l’exemple parfait.