Sommaire
Le vin est une boisson alcoolisée dont les qualités varient selon son origine, son terroir et ses conditions de vinification. Ainsi, une réglementation stricte permet de donner aux consommateurs des critères de choix à travers la lecture de l’étiquette d’un vin. Cette réglementation (CEE et Administration française) impose sur les étiquettes des vins la présence de certaines mentions obligatoires appelées les mentions légales.
Les mentions obligatoires
Doit figurer sur l’étiquette la dénomination de vente réglementaire de la catégorie de vin (vin, vin mousseux, vin pétillant…). Cependant, elle peut être remplacée si le vin comporte la dénomination AOP ou IGP.
Le titre alcoométrique volumique acquis (appelée aussi TAVA) est exprimé en pourcentage, il donne une indication sur la puissance du vin. Précédé d’une des mentions suivantes : « titre alcoométrique acquis », « alcool acquis » ou encore « alc ».
La provenance du produit peut figurer à la suite de la dénomination de vente (vin de France, vin de l’UE…) soit à travers une mention additionnelle (Produit de France).
Le volume doit également apparaître sur l’étiquette, de 12.5 cl à 1.5 l pour les contenances les plus communes.
Le nom de l’embouteilleur, c’est-à-dire la personne physique ou morale qui en prend la responsabilité. Cette indication est accompagnée du terme « embouteilleur » ou « mis en bouteille par ».
Numéro de lot composé de lettres et de chiffres. Il constitue le total de bouteilles identiques produites.
La présence d’allergènes détectables doit absolument être signalée (par exemple sulfites, œufs et produits à base d’œufs, lait et produits à base de lait).
Un message sanitaire est présent sur les conditionnements des boissons alcoolisées commercialisées en France. Destiné aux femmes préconisant la non-consommation d’alcool durant leur grossesse.
Informations non réglementées
Il existe notamment une série de mentions non obligatoires mais réglementées, que le producteur peut décider ou non d’apposer sur son étiquette. Comme le Millésime et le cépage par exemple. La mention du millésime exige un minimum de 85 % de raisins récoltés pendant l’année considérée. Idem pour les cépages, il faut que le produit concerné soit issu au moins à 85 % de cette variété. Dans le cas où le vin est constitué de plus de 2 cépages, le vin résulte à 100 % des cépages étiquetés. Quant aux vins bénéficiant soit d’une AOP soit d’une IGP, la réglementation nationale exige que chacun des cépages utilisés représente plus de 15 % de l’assemblage du vin. Aussi, les mentions relatives aux moyens de production concernant les vins commercialisés en UE peuvent être évoqués faisant référence aux méthodes de production (par exemple : « élevé en fût » ou « vieilli en fût »).
Enfin, la contre-étiquette permet de donner davantage d’informations sur la bouteille. L’objectif est généralement d’alléger l’étiquette de base pour avoir un rendu harmonieux. Peuvent être mentionnées, des idées d’accords mets/vins, des informations au sujet du terroir ou de la propriété, les préférences d’exploitation relatives à la vinification/viticulture, des conseils sur la conservation ou le service…
© Illustration : Twil – The wine I Love