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Avant la dégustation
Avant la dégustation, il y a tout un tas d’étapes préliminaires à suivre pour une dégustation de champagne réussie.
Avant toute chose, intéressons-nous à la température de service. Dans notre cas, comme on souhaite se concentrer sur les arômes du champagne pour pouvoir le décrire, il est préférable de le servir à température de cave, soit 12°C.
Ensuite vient l’ouverture. Étant un vin effervescent, une bouteille de champagne contient 6 bars de pression, son ouverture doit donc être faite avec attention. Pour cela, il s’agit de tenir fermement le bouchon d’une main tout en faisant délicatement tourner la bouteille de l’autre. La pression va pousser naturellement le bouchon et, de cette façon, vous devriez entendre un « pshit » et non un grand « pop » qui risque de faire mousser le champagne.
Vient après le choix du verre. Si les possibilités sont nombreuses, le meilleur choix reste un verre large avec un col étroit, comme un verre à vin blanc. Il permettra une meilleure aération sans l’éventer tout en permettant une distribution des arômes optimale.
Pendant la dégustation
Arrivée à cette étape, la description du champagne va suivre sa dégustation.
La première étape est visuelle. On va s’intéresser à la description de la couleur de la robe ainsi qu’aux bulles. Une robe peut être jaune pâle, or, dorée, claire, paille ou encore ambrée. Quant aux bulles, il faut regarder leur taille, leur nombre, leur régularité et la tenue de leur cordon. Généralement, des bulles fines et persistantes rassemblées dans un seul cordon central sont signe d’un très bon champagne.
La deuxième étape est celle du nez, qui se fait en deux temps. On va tout d’abord s’intéresser aux arômes primaires : est-ce que l’on sent du fruit, ou bien alors des fleurs ? Ensuite, on va aérer le champagne en le faisant tourner dans le verre. Des champagnes élaborés vont alors offrir des arômes secondaires et préciser ou diversifier ce que l’on a pu sentir lors du premier nez.
Enfin vient l’étape gustative. On prend une petite gorgée que l’on aère en inspirant de l’air par la bouche. Il est également conseillé de garder le champagne en bouche plusieurs secondes afin d’avoir une meilleure perception des arômes. Comme pour du vin, le fait de recracher ou non va aussi influer sur la dégustation. Il est donc temps de mettre des mots sur ces sensations. Comme pour le nez, on va utiliser une technique dite de l’entonnoir, en allant du plus général vers le plus précis.
Enfin, le meilleur moyen de décrire un champagne reste de le déguster à plusieurs, en faisant bien attention à s’écouter les uns les autres. Il n’y a pas de vérité absolue concernant la dégustation. Tous les palais sont différents et surtout, toutes les mémoires sensorielles sont différentes. Par exemple, une personne qui a grandi dans un endroit où il y avait des rosiers va sûrement identifier l’odeur de la rose plus facilement que quelqu’un qui n’a pas vécu la même expérience. L’important reste le partage !
© Photo : Big Dodzy sur Unsplash