Sommaire
L’histoire
Une histoire de famille
Lorsque Pierre Dufourg et Augustine Jeanne Teuilly font l’acquisition de vignes du côté de Targon, en 1880, dans l’entre-deux-mers bordelais, ils posent la première à l’édifice de l’activité viticole familiale, qui perdure encore aujourd’hui, quatre générations plus tard. Lorsqu’ils passent le flambeau à leur héritier, la France est en guerre, mais cela n’empêche pas Gabriel Dufourg de réfléchir à la mécanisation de son vignoble dans les tranchées. Au retour de la guerre, il intègre la cave coopérative de Grangeneuve et dépose un brevet pour son modèle de charrue. Entre mandats politiques et vie économique active, il parvient tout de même à pérenniser l’exploitation familiale.
Avec la troisième génération apparaît une volonté d’expansion qui se traduit par les rachats des domaines Haut-Baraillot, Vermont et Marchand. Les Dufourg décident aussi de sortir de la cave coopérative pour vinifier leurs propres raisins, avec, dès le départ, un certain succès, qui se traduit en médailles aux concours agricoles. Au fil des années, des investissements sont réalisés pour rester à la pointe et garder une longueur d’avance sur le reste de l’Entre-deux- Mers : achats de cuves inox, investissement dans un système de thermovinification. Pour ce qui du château Vermont, ses terres sont entièrement drainées et la vigne y fait son apparition.
Une expansion qualitative
La quatrième génération arrive au château Vermont au tournant du XXème siècle et célèbre même son mariage à la chapelle du château. Grâce à leur héritage familial et à leurs études en viticulture, elle prend la tête du domaine et réalise de gros changements afin de produire des vins toujours plus qualitatifs : la construction du chai de vinification, la plantation de nouvelles vignes et l’élaboration de nouvelles cuvées participent de cette dynamique de modernisation et de montée en gamme du château Vermont. De la même manière, on constate un renouveau dans la stratégie commerciale des vins avec, notamment, une ouverture vers l’œnotourisme.
Les vins du château Vermont
Bien que courte, la gamme du château Vermont est plus complète. Avec deux rouges, deux blancs et un rosé, on y trouvera un vin pour chaque occasion. Issu d’un assemblage de Cabernets, le rosé est un vin d’été par excellence. Sa fraîcheur est accompagnée par des notes de fruits à chair blanche et de fleurs blanches. Il complètera parfaitement bien vos tables estivales : apéritifs ou grillades, les deux lui iront comme un gant.
Côté blancs, on commence par la cuvée Prestige, un assemblage typiquement bordelais qui fait la part belle aux Sauvignons tout en apportant une dose de complexité avec le Sémillon. Comment ne pas penser à en ouvrir un flacon pour accompagner une bourriche d’huîtres du bassin d’Arcachon voisin. Ses notes d’agrumes sont en effet le compagnon parfait des fruits de mer puisqu’il remplacerait presque le traditionnel filet de citron avec lequel on arrose les coquillages. On monte ensuite en gamme pour arriver sur la Grande Cuvée Blanc, un vin qui gagne énormément en complexité et richesse grâce à un élevage plus long en barrique.
Le château Vermont fait la même distinction entre cuvée Prestige et Grande Cuvée sur les rouges. La cuvée Prestige est un vin 100% Merlot qui se définit par la gourmandise de son aromatique fruitée et la finesse de ses tanins. Le compagnon parfait pour suivre le rosé au cours de vos soirées d’été tant il gagne à accompagner des viandes grillées. Enfin, la Grande Cuvée est, ici aussi, un exemple de ce qui se fait de mieux en Entre-deux-Mers : de la puissance et de la complexité, un grand vin qui pourra facilement se garder une dizaine d’années.