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L’origine de la barrique remonte à quelques siècles avant l’invention romaine de la Gaule. À cette époque, on utilise les amphores pour transporter le vin. Toutefois, ces dernières ne sont pas très pratiques et assez fragiles. Alors, les Gaulois inventent une sorte de tonneau qui est plutôt robuste et assez maniable, car on peut le faire rouler !
Aujourd’hui, on utilise toujours la barrique, mais à d’autres fins. Elle est en effet dorénavant utilisée pour la fermentation du vin. Fait de bois, la barrique facilite l’échange entre l’air extérieur et le vin et elle stabilise la couleur du vin. Plus le bois est jeune, plus il est chargé en tanins, et ainsi fermenter le vin en barrique permet de renforcer ses tanins.
Par ailleurs, en fonction du bois choisi (il existe 250 espèces de bois dans le monde) et du mode de fabrication de la barrique (notamment l’intensité du chauffage final du bois) les saveurs qui imprègnent le vin seront différentes. On peut retrouver des arômes de coco, de vanille ou des arômes plus ou moins toastés.
À partir du XIXème siècle, la barrique bordelaise est instituée comme un contenant de la forme d’un tonneau pouvant contenir de 200 à 250 litres de vin. À Bordeaux, elle en contient 225. Aujourd’hui, la barrique est connue sous une soixantaine de noms différents en fonction de sa région et de sa contenance. On a par exemple le fût, la pièce (Bourgogne), la pipe (Portugal), le muid, le quartaut…
Si le vin n’est pas élevé en barrique, il est élevé en cuve traditionnelle, sans contact avec le bois.
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