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Vin : Quelles sont les étapes d’une dégustation réussie ?

dégustation vin

Délicieux breuvage, le vin a le don de mettre tout le monde d’accord. Que ce soit seul, entre amis ou en famille, sa dégustation est toujours un moment très apprécié. Toutefois, pour savourer pleinement les subtilités de ce liquide, il est nécessaire de bien le déguster. Comment procéder ? Découvrez dans la suite les différentes étapes d’une dégustation réussie.

L’observation du vin

La première étape de la dégustation d’un vin consiste à l’admirer. Cet examen visuel a pour objectif d’apprécier la robe du vin. Celle-ci permet d’avoir une idée du cépage, la région du vignoble ainsi que le climat dans lequel il a évolué. Vous pouvez évaluer différentes caractéristiques importantes à savoir :

  • la couleur : elle varie en fonction du type de vin, des cépages utilisés et de l’âge de la bouteille. Si vous optez pour du vin blanc, sachez qu’il peut être de couleur citron, dorée, ambrée ou brune. Par contre, le rosé peut avoir une couleur rose violacé ou un ton orangé ;
  • le gras : levez votre verre en le tenant par le pied, penchez-le et tournez-le légèrement pour déplacer le vin. Si ce dernier vin s’accroche au verre, alors votre breuvage est gras et riche en alcool. Dans le cas contraire, il est plutôt acide ;
  • la limpidité : elle donne des informations sur le degré de filtration du vin. Ce dernier peut être opaque, trouble, transparent, limpide, cristallin, flou, laiteux, ou encore opalescent.

L’analyse olfactive du vin

Une fois l’observation du vin réalisée, vous pouvez orienter le verre vers votre nez. L’examen olfactif permet de déceler les différents arômes du vin. Il se passe en deux temps.

Le premier nez

Le premier nez consiste à sentir le vin sans faire bouger le verre. Cette étape donne peu d’informations sur le breuvage. Néanmoins, elle permet de percevoir les arômes volatiles et de reconnaitre les défauts du vin.

Le deuxième nez

Le deuxième nez consiste à aérer le vin avant de le sentir. Cette aération permet d’ouvrir le vin. En conséquence, les arômes sont beaucoup plus perceptibles. Généralement, on distingue trois familles d’arômes à savoir : les arômes primaires, obtenus du cépage et de l’environnement floral du vignoble ; les arômes secondaires, provenant de la vinification du vin ; les arômes tertiaires, obtenus grâce à l’élevage du vin.

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L’examen gustatif

La dernière étape de la dégustation du vin est l’examen gustatif. Ce dernier peut être le plus décisif dans l’analyse du breuvage. Chaque zone de la langue peut fournir différentes informations précises sur le vin. En effet, l’amertume, l’acidité et le sucré ne sont pas perçus aux mêmes endroits dans la bouche. Tandis que le sucré est ressenti sur le bout, le salé et l’acide sont perçus sur les côtés latéraux et l’amertume est sentie sur l’arrière de la langue.

Pour bien examiner le vin, il est conseillé d’utiliser la technique de la rétro-olfaction. Cette pratique consiste à aspirer de l’air par le nez tout en buvant le vin et en le gardant dans la bouche. Elle permet de révéler d’autant plus les arômes. Une fois le vin en bouche, faites-le tourner pour mieux appréhender ses différentes saveurs. Après cela, vous devez prêter attention à trois différentes phases, notamment l’attaque, le milieu de bouche et la finale.

L’attaque est la première impression que donne le vin. Elle permet d’évaluer sa puissance et de se faire un premier avis sur son équilibre. Concernant le milieu de bouche, c’est le moment où toutes les saveurs se développent. Vous pouvez observer soit l’acidité du vin blanc ou les tanins du vin rouge.

Quant à la phase finale de la dégustation, elle consiste à évaluer la durée de la persistance en bouche du vin après l’avoir recraché ou avalé. En règle générale, un vin de qualité se reconnait par sa capacité à se développer, tant en bouche qu’une fois avalé. La longueur en bouche d’un vin se mesure en caudalie (une seconde). Selon les professionnels, un bon vin dure généralement dix caudalies (seconde) en bouche. Autrement dit, vous ressentez les arômes en bouche pendant dix secondes après avoir avalé ou recraché le liquide. Pour les vins de prestige, cette durée peut aller jusqu’à 20 caudalies.